ERRATUM.
Droit de réponse de Mme Marie-Thérèse SO,
Veuve de M. Satta So, suite à l'article paru dans le Puz Mag - Page 18
"Je suis Madame SO Marie-Thérèse, veuve du Professeur SO Satta.
Je vous écris après avoir pris connaissance d’un article sur les Associations dans votre magazine PUZ’MAG de Juillet 2018. Le nom de mon époux y est cité et quelques lignes lui sont consacrées, que voici :
« sous l’impulsion du fondateur le Professeur SO Satta (décédé en 2014) et médecin du Roi NORODOM Sihanouk (décédé en 2012). Le médecin SO Satta suite à l'affluence de Madame Simone VEIL, Ministre de la Santé en 1974, a eu le privilège de retrouver son titre de Professeur et Ambassadeur du Cambodge auprès de l’ONU à Genève. »
Or ce qui est écrit sur lui est une série d’inexactitudes et d’erreurs. J’ai le regret de vous dire que vous avez été mal informé.
Permettez-moi en quelques phases de résumer la longue carrière professionnelle de mon mari.
Après avoir passé son baccalauréat de Sciences Expérimentales au Lycée Descartes à Phnom-Penh (Cambodge), celui-ci vient en France en 1953 et intègre l’Ecole de Santé Militaire de Lyon. Il obtient son diplôme de doctorat en médecine en 1962. Il devient d'ailleurs médecin-capitaine de l'armée de l'air française. Puis il continue à se spécialiser. En 1965, il est nommé Professeur agrégé dans la section Physiologie et Explorations Fonctionnelles.
De retour au Cambodge, il travaille, outre comme praticien, à développer l’enseignement médical, occupant entre autres, les fonctions de Secrétaire général, de la Faculté de médecine de Phnom-Penh. Son intérêt pour les enjeux de santé l’amène à des responsabilités publiques. En 1972, il est envoyé par le gouvernement cambodgien comme Ambassadeur, Représentant permanent auprès des institutions spécialisées des Nations-Unies à Genève.
Après avril 1975 qui marqua l’arrivée au Cambodge des Khmers rouges et de leur régime génocidaire, mon époux, moi et nos enfants, nous revenons en France.
Mon époux s'installe à Lyon comme médecin généraliste libéral. Il travaille aussi à temps partiel, dans le Laboratoire d'explorations fonctionnelles respiratoires de Pédiatrie, des Hospices Civils de Lyon.
Avec l’arrivée des réfugiés du Sud-Est asiatique et du Cambodge, qu’accueillit la France, il est apparu important d’accompagner l’intégration de ceux-ci à travers la mise en œuvre d’actions humanitaires, cultuelles et sociales. En 1988 il fonde l'Association des Bouddhistes BOUDDHISAHAPAN pour permettre aux adultes d’avoir la possibilité de disposer d’un appui spirituel dans les grands moments de leur vie, ainsi que pour permettre aux jeunes d’apprendre les principes de morale et de tolérance afin d’éviter qu’ils se laissent entrainer vers de malheureuses dérives.
Comme vous pouvez le constater par cette brève description, il n’y a pas de concordance avec le texte que vous avez publié. Mon mari n’a pas été le médecin du Roi du Cambodge. Les postes qu’il a occupés sont dus à ses compétences professionnelles et son engagement personnel. Quant à la référence à Madame Simone VEIL, il faut rappeler que c’est en tant que Ministère de la Santé, qu’il a été porté à son attention le recrutement de mon époux aux Hospices Civils de Lyon. Avec les qualités humaines qui l'a caractérisent, elle a simplement souhaité que l’intégration administrative proposée répond au mieux aux qualifications universitaires et professionnelles dont dispose mon époux."
SO Marie-Thérèse
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